Le storytelling a toujours été un outil puissant pour captiver les audiences. Aujourd’hui, grâce au digital, il prend une nouvelle dimension avec le storytelling numérique. En combinant narration et interactivité, les publications enrichies permettent de créer des récits immersifs qui laissent une impression durable. Voici nos astuces pour maîtriser l’art du storytelling numérique et captiver votre public.
Structurez votre histoire avec soin
Tout bon récit repose sur une structure claire : une introduction captivante, un développement fluide et une conclusion marquante. Utilisez des titres, sous-titres et paragraphes courts pour guider vos lecteurs tout au long de l’histoire. Avec Calaméo, vous pouvez enrichir vos publications en ajoutant une table des matières et des liens internes pour faciliter la navigation.
Jouez avec les visuels
Les images et les vidéos sont des outils incontournables pour renforcer l’impact de votre storytelling numérique. Intégrez des photos, des illustrations oudes gifs pour dynamiser votre contenu. Une image bien choisie ou une vidéo immersive peuvent susciter des émotions fortes et ancrer votre message dans les esprits.
Créez de l’interaction
L’avantage des publications enrichies réside dans leur interactivité. Incorporez des quiz,des formulaires ou des liens cliquables pour inviter vos lecteurs à explorer davantage votre univers. Plus ils interagissent, plus ils s’investissent dans votre récit.
Soignez la lisibilité
Privilégiez des polices lisibles, des contrastes marqués et un agencement aéré pour rendre la lecture agréable. Une présentation claire permet de maintenir l’attention et de faciliter la compréhension de votre histoire.
Une fois votre publication en ligne, analysez les comportements de vos lecteurs grâce aux outils statistiques de Calaméo. Identifiez les sections les plus consultées et ajustez votre contenu en conséquence pour maximiser l’impact de votre storytelling.
Conclusion
Le storytelling numérique est un levier puissant pour marquer les esprits et créer une connexion émotionnelle avec votre audience. En utilisant les publications enrichies sur Calaméo, vous pouvez transformer vos histoires en expériences immersives et interactives.
Cela n’a pas pu vous échapper, en graphisme on retrouve la couleur bleue partout. Eh oui, c’est même la couleur la plus utilisée dans les logos ! Alors, du turquoise au saphir, en passant par le cobalt et l’azur : comment expliquer l’omniprésence du bleu dans le design graphique ?
Voici un rapide sommaire des thèmes que nous allons aborder dans cet article :
Redéfinissons tout d’abord la couleur bleue avec exactitude.
Le bleu : une simple couleur primaire ?
On l’apprend très tôt : le bleu est une couleur primaire. Cependant ce n’est pas aussi simple que cela. Si dans la synthèse additive (ou RVB pour Rouge, Vert, Bleu), qui est utilisée pour définir les couleurs diffusées par tous nos écrans, le bleu est effectivement une couleur primaire ; c’est plus précisément la teinte cyan (un bleu-vert) qui est la teinte de bleu primaire dans l’imprimerie (qui utilise la synthèse soustractive ou CMJN pour Cyan, Magenta, Jaune, Noir).
Le bleu à plus d’une teinte à son arc
Le bleu est composé de centaines de teintes : c’est un champ chromatique qui regroupe un grand nombre de nuances se situant entre le vert et le violet.
Bien que le bleu soit considéré comme une couleur froide (par opposition au rouge chaud), les teintes de bleu peuvent être plus ou moins chaudes selon leurs sous-tons. Les sous-tons ce sont les couleurs secondaires mélangées à votre bleu : un peu de vert va donner un bleu canard par exemple.
De plus, la saturation va également jouer un rôle important : d’une teinte terne (bleu-gris) vers une teinte pêchue (bleu franc). Pour finir, c’est aussi la luminosité qui va déterminer votre teinte de bleu : d’une teinte profonde et foncée comme le bleu nuit, vers une teinte claire comme le bleu ciel.
Ainsi, si vous aviez l’habitude de considérer le bleu comme votre couleur préférée, vous êtes en réalité très imprécis, car comme nous venons de le constater, le champ du bleu est très étendu : vous n’aimez sûrement pas autant le bleu marine que le bleu pastel ou le bleu électrique !
💡ASTUCE : Vous avez le choix ! Soyez créatifs quand vous choisissez une teinte de bleu, ne reprenez pas une nuance trop proche de celle de vos concurrents.
Bleu et civilisations : histoire et perceptions
Maintenant que nous avons bien redéfini la couleur bleue, commençons à répondre à notre problématique sur l’omniprésence de cette couleur dans le graphisme en nous attardant un petit moment sur son histoire et son rapport aux civilisations passées et actuelles.
Petite histoire de la couleur bleue
La naissance du « bleu »
Cela va peut-être vous surprendre, mais le bleu ne serait né qu’au Moyen-Age. Avant cela, on n’avait défini ni son nom, ni son concept. En d’autres termes, le champ chromatique du bleu n’était pas une notion qui existait à cette époque-là pour l’être humain. Cela ne veut pas dire qu’il n’existait pas d’objets bleus, mais juste qu’on ne considérait pas le bleu comme une couleur à part entière. Tout ce qui était bleu était décrit avec les couleurs qui existaient alors, comme une teinte de rouge ou de blanc. C’est très difficile à concevoir à notre époque !
Une histoire de pigments
Le bleu se retrouve peu dans la nature, les pigments bleus naturels sont donc rares. En effet, les seuls pigments bleus naturels proviennent de l’indigotier (un végétal), du pastel (un autre végétal) et du lapis-lazuli (un minéral).
Rapidement, les civilisations ont donc créé des pigments bleus synthétiques. Le premier d’entre eux a été inventé par les Egyptiens dans l’antiquité, nommé le Bleu Egyptien. Le bleu de Prusse, le bleu cobalt et le bleu de phtalocyanine sont quelques autres exemples de pigments synthétiques bleus.
Il est intéressant de noter que si le bleu n’avait pas encore de nom, l’être humain semblait déjà fasciné par cette couleur au point d’essayer d’en créer des pigments.
Bleu et perceptions
Perceptions du passé
A notre époque, le bleu est une couleur qui fait partie de notre quotidien, cependant cela n’a pas toujours été le cas. Dans la Rome antique, le bleu était méprisé. Symbole de ridicule ou associé aux barbares : il n’était pas question de porter du bleu.
A partir du Moyen-Age, la couleur prend une connotation divine et on la retrouve sur de nombreuses œuvres d’art religieuses. On comprendra alors qu’elle devienne également la couleur de la monarchie (de droits divins) un peu plus tard.
Finalement, au XXe siècle c’est toute l’humanité qui adopte le bleu avec la mode du blue jean.
Perceptions actuelles
Comme nous venons de le comprendre, selon les époques et les cultures, le ressenti, les sentiments et les connotations associés aux couleurs ne sont pas les mêmes. Prenons le temps d’étudier quelques perceptions actuelles du bleu.
En français, on dit « être fleur bleue » ou encore « avoir une peur bleue », en anglais on peut avoir un sentiment de déprime « to feel blue ». Ainsi, rien que par le langage, le bleu peut nous évoquer plusieurs images différentes.
Voici quelques exemples des différentes perceptions associées au bleu :
Perceptionsuniverselles actuelles
la confiance
la sécurité
l’éternité
le calme
la paix
la liberté
la nostalgie
Perceptions culturelles précises
la noblesse, la royauté : bleu roi, « avoir le sang bleu » (en français)
les ouvriers : « cols bleus », en opposition aux « cols blancs » des employés de bureau
💡ASTUCE : Bien que les ressentis communément associés à la couleur bleu soient le calme et la confiance, il est toujours indiqué de vérifier la perception de chaque teinte que vous comptez utiliser dans vos communications par rapport à votre cible et à sa culture.
Le bleu dans l’art
Nous ne pouvions pas parler du bleu dans le graphisme, sans évoquer d’abord le bleu dans l’art. En effet, c’est dans l’art que le graphisme puise toute son inspiration. Le bleu est une couleur que l’on retrouve dans beaucoup d’œuvres : de La nuit étoilée de Van Gogh à La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai, en passant par le Colored Mona Lisad’Andy Warhol.
Ainsi, même si nous n’allons citer que quelques exemples intéressants de l’utilisation du bleu dans l’art ci-dessous, sachez qu’il en existe de nombreux autres.
Le jardin Majorelle
Connaissez-vous ce jardin marocain dont les murs et la villa sont peints dans une teinte bleue, proche du cobalt ? C’est devenu un lieu très connu grâce à sa singularité.
Son propriétaire dans les années 30, le peintre français Jacques Majorelle, est inspiré par Marrakech et crée une villa accompagnée de son jardin botanique. Mais il ne s’arrête pas là, il crée également le « bleu Majorelle » et décide d’en peindre les murs de sa villa.
Ce jardin est une grande source d’inspiration pour les artistes et les créatifs par la suite, notamment pour Yves Saint-Laurent.
💡 A RETENIR: Le bleu peut être utilisé de façons audacieuses, inédites, inattendues et inspirantes.
Yves Klein : le bleu IKB
Attardons-nous maintenant sur un autre inventeur du bleu : Yves Klein. Il est le créateur du bleu IKB, ou International Klein Blue, une teinte proche du bleu outremer. C’est un artiste plasticien qui a utilisé son invention, l’IKB, dans de nombreuses œuvres, notamment en monochrome, c’est-à-dire en n’utilisant que cette teinte.
💡 A RETENIR: L’utilisation du bleu comme marque de fabrique : un bleu unique qui vous rend reconnaissable.
Picasso : la Période Bleue
Notre dernier exemple intéressant de l’utilisation du bleu dans l’art est la Période Bleue de Picasso de 1901 à 1904. Profondément touché par la mort d’un proche, le jeune peintre s’est mis à peindre dans des teintes de bleu pour exprimer son chagrin.
💡 A RETENIR : Les couleurs permettent de relayer des messages et d’exprimer des sentiments.
Le bleu dans le design graphique et l’identité visuelle des marques
Après notre grand panorama théorique sur la couleur bleue qui, nous l’espérons, aura su vous convaincre de son importance ; passons à une étude de la pratique : comment le bleu est-il utilisé par les marques ? Et comment bien l’utiliser dans votre identité de marque et par extension, dans vos publications numériques sur Calaméo.
Puisque le bleu est la couleur préférée du monde entier, il paraît évident que son utilisation dans vos designs est une bonne idée, puisqu’elle va plaire à une très grande partie de vos clients et prospects. De plus, on associe beaucoup de positif à cette couleur : la confiance, la paix, le calme. Votre marque sera donc associée à ces qualificatifs instantanément.
Ainsi, rien que par l’utilisation du bleu dans votre charte graphique le public aura une perception positive de votre marque.
Pour l’expérience utilisateur
Dans le design graphique, il est important de s’attarder sur l’expérience utilisateur et de faire en sorte qu’elle soit la plus agréable possible pour tous. Le bleu étant la couleur la moins altérée par les troubles de la vision des couleurs, c’est un bon choix de couleur pour votre charte graphique.
Exemples de chartes graphiques utilisant le bleu
Pour vous aider à bien utiliser le bleu dans votre identité visuelle et dans vos communications, voici quelques exemples intéressants de l’utilisation du bleu dans des chartes graphiques et les bonnes idées à reprendre.
Ikea : reconnaissable entre tous
Comment passer à côté de l’exemple d’Ikea, deux couleurs fortes qui tranchent et qui donnent une identité visuelle unique et reconnaissable. C’est sûrement le seul magasin de meubles que vous pourrez reconnaître de loin, où que vous soyez dans le monde, grâce à son revêtement extérieur bleu et à son enseigne à lettres jaunes.
💡 A RETENIR : l’association de deux couleurs fortes qui contrastent fortement, comme des couleurs complémentaires par exemple : associez le bleu à des tons orangés ou jaunes.
Ces couleurs si distinctives ont été choisies pour refléter celles du drapeau Suédois. Ce choix renforce l’identité de marque d’Ikea, qui insiste sur son origine : des noms des produits jusqu’aux types de plats proposés dans leurs restaurants, en passant par leur charte graphique.
💡A RETENIR : l’utilisation de couleurs spécifiques pour renforcer votre identité de marque.
Les grands acteurs du web : presque toujours des teintes de bleu
Sur internet, presque tous les logos sont essentiellement bleus. Vous pouvez en voir quelques exemples ci-dessus. Ce qui au début était peut-être un choix stratégique semble s’être transformé en tendance. On peut imaginer que le choix du logo bleu des premières entités sur internet traduisait l’envie d’avoir une image de stabilité et de confiance dans ce nouveau monde virtuel qui paraissait éphémère. Les logos bleus sont maintenant couramment associés aux entreprises de l’informatique et du web.
💡A RETENIR : étudiez vos concurrents et leurs chartes graphiques : s’ils utilisent tous les mêmes codes, il peut y avoir une raison.
Calaméo : le bleu pour souligner
Pour finir, nous tenions à vous parler de notre utilisation du bleu. En effet, bien que le bleu ne soit pas notre couleur principale et qu’elle n’apparaisse pas dans notre logo, nous en avons tout de même une utilisation bien définie. Le bleu nous sert à souligner et faire ressortir les messages importants. Comme vous pouvez l’observer sur notre blog, les liens sont en bleu et ressortent bien.
💡A RETENIR : vous pouvez utiliser une teinte de bleu dans votre charte graphique sans que cela soit une couleur principale. N’hésitez pas à lui donner une fonction précise.
Ainsi, le bleu est utilisé par beaucoup de marques dans leur identité visuelle et il assure des fonctions différentes dans les chartes graphiques de chacune. De couleur principale à couleur d’accent, il s’agira de trouver la meilleure façon d’incorporer cette couleur incontournable dans votre charte graphique pour qu’elle complète votre marque et son identité.
Le bleu est une couleur fascinante : que ce soit par son histoire, ses nombreuses utilisations dans l’art, ou encore par toutes les différentes connotations qui lui sont associées. C’est pour cette raison que le bleu a su s’imposer comme une couleur incontournable dans le design graphique.
N’hésitez pas à y avoir recours dans votre identité visuelle de marque et dans vos publications numériques. Le bleu utilisé avec ingéniosité, dans une nuance originale ou en association avec des teintes inhabituelles, saura vous démarquer tout en vous rendant inoubliable.
L’identité de marque, c’est le passeport de votre marque : c’est la définition de ce qu’elle est et c’est l’image que vous voulez lui donner. Qui est-elle ? Que propose-t-elle ? Pour quelle raison ? Quelles sont ses valeurs ? Du logo jusqu’au dernier post publié sur Facebook : tout élément qui provient de la marque contribue à construire son identité.
Vous imaginez donc bien à quel point elle est importante. Pour encore mieux le comprendre, voici 5 grandes raisons de bien définir votre identité de marque :
1. Pour se différencier
Avec une identité de marque bien définie, il n’y aucun risque pour que l’on vous confonde avec vos concurrents, ou que l’on vous pense d’un secteur d’activité différent. Votre voix est unique et tous vos contenus et produits sont reconnaissables.
Si vous définissez bien votre identité, pas de risque que votre marque perde en cohérence. Toutes les stratégies de votre entreprise seront nécessairement respectueuses de l’identité de la marque. Par exemple, si votre société a pour valeur le respect de l’environnement, tout devra être mis en œuvre pour respecter cela : de la charte graphique, aux prises de paroles, en passant par tout nouveau produit créé. Tout sera réfléchi pour respecter l’environnement et donc l’identité de votre marque.
3. Pour une bonne image de marque
Pour que le public ait une bonne image de votre marque en tête, il faut qu’il comprenne qui est votre marque, et quelle est sa mission. De cette façon, il pourra ressentir un attachement à votre marque. Avec une forte identité, bien réfléchie et maîtrisée, l’opinion ne pourra être que positive !
Plus vos contenus et vos produits sont reconnaissables, plus le public les reconnaitra et aura connaissance de votre marque. C’est ce qu’on appelle la notoriété de marque. Et plus vous êtes connu, mieux c’est !
5. Pour plus de ventes
En conséquence directe de notre point précédent, vous ferez nécessairement plus de ventes. Plus il y a de personnes qui connaissent votre marque, plus elles vont potentiellement acheter et plus elles ont de chances de se transformer en ambassadeur en parlant de votre marque à d’autres personnes qui achèteront elles aussi. C’est aussi simple que ça !
En conclusion…
Bien définir son identité de marque est donc une vraie bonne idée. N’hésitez pas à la travailler longuement pour vous assurer qu’elle correspond à votre entreprise et au message que vous voulez faire passer.